Acrylique sur toile
(30 x 30 cm)
2013
"Blue Velvet" (1)
"Blue Velvet" (2)
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Pornographie végétale
Pistil tuméfié
Et pétales éclatés
"Tulipe" (mars 2013)
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Mon père en avait acheté une,
d'occasion.
Elle avait une robe jaune.
Jaune de Naples.
L'été, elle nous conduisait jusqu'à l'océan.
Il y avait déjà à l'époque des embouteillages sur la route des vacances
et pas d'autoroutes.
Sous le soleil estival, la tôle,
de la vraie tôle en métal !
chauffait dur et,
à l'intérieur,
malgré les vitres ouvertes,
l'odeur sucrée du plastique ramolli qui recouvrait les sièges
me donnait une irrépressible envie de vomir.
C'était la première voiture, parait-il,
conçue en soufflerie,
fabriquée entre 1954 et 1959.
Mon père en était très fier
et l'a longtemps bricolée.
Pour moi, elle évoque l'été,
les longues baignades dans les vagues,
les terribles coups de soleil
et les châteaux de sable...
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Vieil hiver traine les pieds
Mais la glace fond
Le printemps pointe son nez
13/03/2013
(09 h 07')
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Les "routards" des années 60 avaient (re)découvert cette
petite ville - presqu'un village à l'époque - encore très rurale
et blottie au milieu d'imposantes formations calcaires...
Situé dans le sud de la Chine, à peu près à la même lattitude que Louksor (Egypte),
la région bénéficie d'une saison estivale très chaude quoique passablement humide...
Yangshuo, ayant donc une longue tradition d'accueil des étrangers,
est devenue un site touristique très apprécié non seulement des touristes étrangers
mais des chinois eux-mêmes.
La ville elle-même, entre vieux quartiers plus ou moins réaménagés
et rues commerçantes bruyantes et animées,
allie opportunément tradition, modernité
et toutes formes d'activités économiques
y compris les plus surprenantes...
Sur la rivière Liyang qui traverse Yanshuo,
sur leurs radeaux de bambou,
les pêcheurs pratiquent encore vraiment la pêche au cormoran,
une activité certainement peu rémunératrice,
mais les plus chanceux assurent, pour le compte des bateliers,
un spectacle nocturne, qui doit faire vivre bien des familles...
(Photos : @lsemo - 2011)
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Elles s'indignent et le font savoir vigoureusement
en brutalisant toutes les convenances,
en bousculant toutes les croyances,
en basculant cul par dessus tête toutes les vieilleries idéologiques....
Elles dérangent les unes et les autres,
ne respectent rien d'autre que la liberté de penser, de s'exprimer, de dire non.
Elles hurlent,
sonnent les cloches,
grimpent sur les clôtures,
abattent un crucifix géant à la tronconneuse,
se débattent,
se cachent le sexe avec des livres sacrés,
se font régulièrement embarquer par toutes sortes de polices,
disloquent un cortège d'intégristes cathos,
s'en prennent plein la gueule,
s'affublent de sombres burkas pour mieux les enlever dans un quartier musulman,
s'attirent des sympathies,
sautent nues dans les bras d'un patriarche,
se font traiter de salopes.
Avec la candide certitude de pouvoir soulever les montagnes traditionnalistes et bien pensantes,
en enlevant tout simplement leur tee-shirt,
elles sèment partout ou elles aparaissent une joyeuse et revigorante pagaille...
Le 20 décembre dernier, Fanny, Aliaa et Inna (photo 1) ont manifesté
devant l'ambassade égyptienne de Stockholm (par - 3° C !)
leur désaprobation de la politique de Mohamed Morsi,
le nouveau maître du Caire.
Cette action devait avoir lieu à Paris, mais Aliaa Elmahdy
(Photo 2 : la jeune égyptienne avait publié une photo d'elle-même dénudée
sur son blog et, agressée, menacée de mort, avait dû s'exiler en Suède)
n'a pas pu prendre l'avion, l'accès à l'appareil lui ayant été refusé
par la compagnie aérienne (Lufthansa),
sa présence étant probablement "indésirable"
en France à ce moment là...
A suivre par ici :
http://www.facebook.com/francefemen
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C'est l'image d'une Chine décomplexée
qui allie sa culture et ses traditions
à une modernité standardisée :
un centre ville rénovée,
des boutiques impeccables,
des voie piétonnes
ou déambulent des touristes... chinois.
L'ombre tutélaire de Mao Zedong
plane encore sur le pays :
au fond d'une échoppe à thé,
pots, théières et coupelles
encadrent la figure, encore respectée,
du Grand Timonier...
Le marchand de thé, qui ne comprends ni le français, ni l'anglais,
semble sincèrement admirer l'ancien dictateur.
Peut-être son père a t-il été un Garde Rouge,
et lui-même membre du Parti Communiste ?
Il est possible aussi que l'effigie soit un viatique
pour son petit commerce...
Qu'à celà ne tienne,
trinquons à la mémoire de Mao...
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Tianjin est l'une des quatre municipalités autonomes(*) de la République Populaire de Chine.
C'est la moins peuplée avec seulement treize millions d'habitants,
mais c'est quand même la plus grande aglomération de Chine continentale.
Située au bord de la Mer jaune, à environ 120 km de Pékin,
ce n'est pas un site touristique mais un grand centre industriel et portuaire.
D'ailleurs, c'est à Tianjin que se trouvent les usines de montage délocalisées
des avions Airbus destinés à l'immense marché aéronautique chinois.
(*) Dépendantes directement du pouvoir central et non pas de la région ou elles sont situées.
Même en été, dès le milieu de la matinée,
le ciel est voilé par une brume qui s'épaissit progressivement
juqu'à envelopper toutes choses, en fin de jounée,
d'un brouillard opaque et humide...
Pour se rendre au marché Shou Gong Li, le mieux est de prendre un triporteur,
taxi à trois roues un peu bruyant, mais bien ventilé
et incomparablement plus véloce que les taxis bleus...
Au marché Shou Gong Li de Tianjin, on trouvera, pour quelques Yuans
tous les articles fabriqués en Chine que l'on achète habituellement
un peu plus chers, dans nos magasins occidentaux !
C'est un marché populaire ou l'on trouve l'essentiel et le superflu,
c'est aussi un lieu de promenade,
un "souk" made in China...
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Jaune Primaire
Ocre Jaune Clair
Vert Oxyde de Chrome
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Pétales éclatés
Tiges vertes et veloutées
Ancrés dans le sol
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